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Presqu’en visite au SILMO 2015, les trains en ont décidés autrement

Presqu’en visite au SILMO 2015, les trains en ont décidés autrement

Avant l’événement, je vous avais annoncé mon intention d’aller au SILMO. Le concept de flagship store du salon, ainsi que le fait de sortir du retail alimentaire habituel me semblaient plus qu’intéressants. Malheureusement, le sort cette semaine là voulait vraiment que mon agenda soit chamboulé. En plus de devoir faire face à un imprévu de la vie (voir également mon article précédent : « Cela faisait trop… »), la circulation ferroviaire et ses petits tracas en ont décidé autrement.

 

L’effet papillon

Un trajet devant durer aux environs de deux heures s’est transformé en parcours cauchemardesque. En voici les principaux événements :

  • Départ 7h29 : Partant de l’agglomération Bruxelloise il me fallait prendre un train de navetteurs.
  • Le train tombe en panne en Gare de Schaerbeek. Annonce est faite que la locomotive ne redémarrera plus.
  • Tout le monde descend pour prendre le train suivant. Sauf moi qui court pour un taxi. Mon TGV en direction de Charles de Gaule part à 8h17. Le train suivant n’est pas une option. Mais, aucun taxi à l’horizon.
  • Heureusement, quelle chance, le conducteur s’est rappelé un élément essentiel de tout ordinateur : le reboot. Il suffit de tout éteindre pour ensuite tout rallumer et constater que tout fonctionne normalement. (c’est beau la technologie moderne).
  • Après un arrêt forcé donc, le train redémarre. A chaque arrêt tout le monde prie pour que la panne ne se reproduise plus (pourtant un reboot c’est efficace). Pour ma part le stress monte car la connexion avec le TGV semble de plus en plus incertaine.
  • 8h16 : arrivée Gare du Midi. Le TGV pour Charles De Gaule part à 8h17
  • 8h17 : après une course d’un quai à l’autre, j’arrive sur le perron pour voir le TGV partir… On aurait dit un mauvais film.
  • Bon direction le guichet des voyages internationaux. Là, un beau sourire derrière le comptoir m’autorise à prendre le TGV suivant à 10h31 sans supplément.
  • Un peu de repos avec un café, et à 10h15 je suis sur le quai pour constater que le train aura 20 minutes de retard (ça continue décidément). Le retard est du à un vol de câbles aux environs de Lille.
  • Le train arrive enfin, tout le monde prend place. Une annonce officielle pour s’excuser du retard nous annonce que le retard sera encore plus important. Il nous faut attendre le conducteur qui vient via un autre train qui (en effet vous l’avez deviné), est lui aussi en retard.
  • 11h15 : le train de 10h31 est annulé, tout le monde doit sortir et prendre le train de 12h17
  • 11h25 le même train dont tout le monde est sorti se change en train de 12h17. Bref c’est la confusion et la ruée pour à nouveau trouver une place
  • 11h40 : la compensation arrive sous la forme d’un paquet de biscuits et une bouteille d’eau minérale.
  • Entre 11h40 et 12h17 les passagers du train de 10h31 et ceux du train de 12h17 négocient pour leurs places (Et oui on a deux trains regroupés cela fait désordre). Les discussions sont entrecoupées par des annonces micro nous confirmant le vol de câbles, cause du retard.
  • 12h18 : le train de 12h17 démarre (une minute de retard, on ne va plus trop se plaindre)
  • Le train va à pleine vitesse pour ensuite ralentir et adopter une cadence de train omnibus une fois passé la frontière française. Et ce jusqu’à la Gare de Lille.
  • Passé la gare de Lille, le train s’arrête deux fois, dont une fois pour un passage à niveau !
  • 15h35 Arrivée à l’aéroport Charles De Gaule. Le calvaire est fini ? Euh en fait non.
  • 15h42 : je trouve l’endroit où les navettes s’arrêtent (du moins je pense suivant les indications)
  • 16h12 : ne voyant toujours pas de navettes vers Villepinte, un chauffeur passant par là me conseille d’aller me renseigner à un autre niveau dans l’aéroport. Je pars donc et vais prendre mes renseignements auprès d’un point d’information. Sa tablette ne fonctionnant pas la personne me répond de mémoire. Celle-ci, pleine d’assurance, m’envoie vers un autre terminal où il sera certain que les navettes se trouvent. « C’est à la porte 8 dans l’autre terminal, monsieur ! »
  • 16h18 : trajet dans un autre train vers ce fameux terminal ou la navette promise s’arrête. Entretemps le stress est quand même remonté, le salon ferme à 18h00 ; et d’expérience, les exposants ont tendance à ralentir leur rythme/présence lors de l’après-midi du dernier jour d’une foire. Bref si j’arrive, je risque de voir moins que prévu.
  • 16h40 : arrivée au terminal, je ne vois pas la porte 8. Bref, je m’informe à un bureau de renseignements sur l’endroit où s’arrêtent ces fameuses navettes. Après recherche sur son ordinateur, le gentilhomme interrogé m’annonce que les navettes ne prennent des visiteurs pour Villepinte qu’au matin. Ma seule chance sera de prendre le RER dont l’arrêt se trouve dans le terminal d’où je viens…
  • 16h52 (j’ai regardé ma montre car  le monsieur il a cherché longtemps sur son ordinateur), c’est avec peine au cœur, un sentiment de frustration et beaucoup de regrets que je me résigne. Je n’arriverai pas à voir le SILMO cette année. Faisant le trajet inverse, je m’en vais prendre le RER pour rejoindre Paris et mon lieu d’hébergement.
  • 17h27 le RER s’arrête au Parc des Expositions. Une pensée folle me traverse l’esprit, mais ma raison me dit de rester assis.
  • 18h00 : le SILMO ferme ses portes

 

Tout ça pour ça mais bon…

En effet, ce fut une journée frustrante. Mais celle-ci est à ranger auprès des autres journées frustrantes où par exemple une panne d’électricité ou d’internet est venue frapper votre bureau, ou encore le trafic vous a retenu sur la route. Il y a des jours où vous ne pourrez que faire de votre mieux, si les circonstances sont contre, il vous faut penser au lendemain.

Ce vol de câbles a bien eu de lourdes conséquences sur les horaires mais on ne peut en vouloir au personnel de gare qui n’y pouvait rien non plus.

Et puis le SILMO reviendra l’année prochaine, et il s’agira en plus d’une année anniversaire. Pour ceux qui ne peuvent attendre, le SILMO Istanbul ouvrira ses portes du 10 au 13 décembre 2015.

 

PS : pour ceux qui se le demandent, en plus du paquet de biscuit et de l’eau minérale, j’ai eu droit au remboursement de mon ticket de la navette du matin, soit 2,90€. Youpie !

 

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